Les 3 catégories d’équipements de protection individuelle (EPI)

La protection individuelle (EPI)

Dans le cadre du travail, la législation impose à tout employeur de définir les risques existants dans le cadre de l’activité de ses salariés. Il se doit de les évaluer et de trouver des solutions pour protéger la santé physique et mentale de ses employés.

Pour se faire, il doit avoir recours à des équipements de protection. Dans le cadre des 9 principes généraux de prévention (article L.4121-2 du Code du travail), les mesures de protection collective sont mises en place lorsque les mesures de prévention portant sur l’élimination ou la réduction du risque ne sont pas suffisantes.

La protection collective vise à limiter ou éviter l’exposition au danger des salariés, en réduisant la probabilité de rencontre avec le danger. En complément, il est intéressant d’avoir recours à un autre levier de la protection, visant celle de la personnalité individuelle de chacun.

Dans cette vidéo, Quentin AOUSTIN, coach-consultant-formateur en Qualité Hygiène Santé Sécurité au Travail et Environnement (QHSE) vous présente une synthèse de l’utilisation des EPI en entreprise.

En effet, bien que le Code du travail insiste sur la priorité à donner à la protection collective, il insiste également sur la minimisation des contraintes pour le travailleur : les équipements de protection individuelle (EPI) est ainsi complémentaire aux autres mesures d’élimination ou de réduction des risques.

Destinés à protéger chaque individu contre les risques encourus lors de son activité, et pouvant provoquer un accident ou des atteintes à la santé (pouvant toucher les poumons, les yeux, les membres, la peau..), ils sont importants à considérer pour pallier aux accidents éventuels et inopinés liés à la sécurisation du lieu de travail. Ils sont fournis par l’entreprise gratuitement et sont opérationnels.

Les travailleurs doivent aussi recevoir une formation aux EPI. On peut les classer en différentes familles, correspondant aux membres corporels exposés aux risques :

Quelques exemples d’équipements de protection individuelle (EPI)

Les équipement de protection individuelle sont classés par catégorie selon la gravité des risques encourus :

  • catégorie I : protègent des agressions mécaniques chimiques ou physiques considérées comme superficielles : lunettes solaires, gants pour la plonge, vêtements de pluie. Cette catégorie couvre les risques faibles. Les articles doivent être certifiés CE par un organisme agréé.
  • catégorie II : protègent des agressions mécaniques chimiques ou physiques considérées comme graves engageant des parties vitales et pouvant aller a des situations irréversibles : visières, cagoules de soudage. Cette catégorie couvre les risques intermédiaires. Les articles doivent être certifiés CE par un organisme agréé.
  • catégorie III : protègent contre les dangers mortels : harnais anti-chute, le masque respiratoire à cartouches filtrantes. Cette catégorie couvre les risques irréversibles voire mortels. Les articles doivent être certifiés CE par un organisme agréé et le fabricant doit pouvoir prouver qu’il en contrôle régulièrement le process qualité, voire qu’il a mis en place une certification ISO 9001.

Le choix d’un EPI doit donc être réfléchi et stratégique car il doit être approprié et adapté au travailleur, et donc se basé sur une analyse juste du poste de travail. Il faut notamment prendre en compte le choix de l’équipement qui devra être maintenu en bonne et due forme. De ce fait, il faut s’assurer du suivi et du contrôle continu des EPI (mettre en place des panneaux de rappels pour le port des EPI obligatoire).